"Les Tunisiens sont inquiets, car ils savent que ces partis sont spécialistes du double langage", a nuancé Yadh Ben Achour. Mais, a-t-il poursuivi, "il n’y a pas de démocratie pour les ennemis de la démocratie, il n’y a pas de liberté pour les ennemis de la liberté".
"Il faut ouvrir le dialogue aux partis islamiques", et non "islamistes", a déclaré mercredi sur Europe 1 Yadh Ben Achour, le président de la commission chargée d’organiser les prochaines élections en Tunisie. D’après lui, la démocratie doit être appliquée consciencieusement, sans toutefois appuyer l’extrémisme religieux.