Le président de la Commission électorale nationale indépendante (Céni), Amadou Salif Kébé, avait proposé discrètement lundi que le scrutin ait lieu le 15 mars, mais la Cour suprême a rejeté sa requête, selon les médias.
La commission électorale s’est à nouveau réunie jeudi et a « entériné la date du 22 mars pour la tenue du double scrutin législatif et référendaire », a déclaré à le porte-parole de la Céni, Aly Bokar Samoura.
« Mais il faut attendre qu’on la soumette à la Cour constitutionnelle et que le président de la République prenne un décret pour qu’elle soit diffusée officiellement », a-t-il ajouté.
Le délai pour organiser ces consultations paraît à nouveau très court, des experts ouest-africains ayant recommandé comme préalable de retirer près de 2,5 millions de noms des listes électorales car ils « ne disposent d’aucune pièce justificative ».