Lors de la commémoration de la rafle du Vélodrome d’Hiver, menée il y a 70 ans à Paris, le chef de l’Etat a évoqué la tuerie perpétrée en mars dernier dans une école juive de Toulouse. Il y a quatre mois, "des enfants mouraient pour la même raison que ceux du Vel d’Hiv", a-t-il déploré.
"L’antisémitisme n’est pas une opinion, c’est une abjection", a déclaré François Hollande. "Tous les fanatismes" trouveront "la République sur leur chemin".
"La République pourchassera avec la plus grande détermination tous les actes, tous les propos antisémites qui pourraient mener les juifs de France à se sentir inquiets dans leur propre pays", a garanti le chef de l’Etat.
"Rien en la matière n’est indifférent. Tout sera combattu", a promis François Hollande. "La sécurité des juifs de France n’est pas l’affaire des juifs, c’est celle de tous les Français".