En rupture totale avec les structures éducatives, ces enfants s’enfoncaient dans la délinquance et la toxicomanie. "Ce sont des victimes-délinquants, étrangers, non accompagnés pour lesquels aucune solution de placement ne fonctionne. Ils fuguent ou dégradent les structures, y compris en milieu médical", explique un spécialiste du dossier cité par L’Obs.
L’accord policier signé en juin entre la France et le Maroc baptisé "arrangement administratif relatif au renforcement de la coopération policière opérationnelle" vise à lutter à la fois contre la délinquance et contre l’immigration irrégulière sous forme de criminalité organisée. Il est ainsi prévu que les expertises techniques et le travail de terrain seront partagés.
Un document précise que l’équipe des policiers franco-marocains "aura pour mission d’auditionner les mineurs isolés marocains et de recueillir les informations permettant de lancer les investigations en vue de leur identification et de leur retour au Maroc".
La direction de la Protection judiciaire de la Jeunesse, avait plaidé quant à elle pour une prise en charge médicale et sociale plutôt qu’une expulsion.