Emmanuel Macron giflé par un homme

Emmanuel Macron a été giflé par un homme ce mardi, alors qu’il était en déplacement dans la Drôme. Deux personnes ont été interpellées.

Le président Emmanuel Macron a été giflé par un homme lors d’un déplacement à Tain-l’Hermitage mardi à la mi-journée, deux personnes ont été interpellées, et le Premier ministre Jean Castex a appelé à un « sursaut républicain ».

Dans une vidéo diffusée sur Twitter et authentifiée par l’entourage du chef de l’Etat, M. Macron est vu s’approchant d’un groupe de personnes massées derrière des barrières, puis échanger brièvement avec un homme. Saisissant l’avant-bras du président, l’individu semble lui porter ensuite un coup sur la joue, l’entourage de M. Macron évoquant une « tentative de gifle ».

 

Dans cette même vidéo, juste avant la gifle, est hurlé le cri de guerre royaliste « Montjoie Saint Denis! », ainsi que « A bas la macronie ».

« Inadmissible »

Les réactions ont été immédiates, à commencer par celle du Premier ministre Jean Castex qui en a appelé mardi devant les députés « à un sursaut républicain ».

« La politique ça ne peut en aucun cas être la violence, l’agression verbale, et encore moins l’agression physique. J’en appelle à un sursaut républicain, nous sommes tous concernés, il en va des fondements de notre démocratie », a déclaré M. Castex.

La chef du parti d’extrême-droite Marine Le Pen, qui se présente comme « la première opposante » à M. Macron, a dénoncé un « geste inadmissible et profondément condamnable dans une démocratie », tandis que le responsable de droite Xavier Bertrand a condamné un « geste inacceptable ».

Le chef de la gauche radicale Jean-Luc Mélenchon, dont le parti a été visé récemment par une vidéo d’un youtubeur d’extrême-droite, s’est dit sur Twitter « solidaire du président ».

L’ancien président socialiste François Hollande a estimé qu’une telle agression portait « un coup insupportable et intolérable » aux institutions, et le député écologiste Yannick Jadot a déclaré que « s’en prendre physiquement au président de la République, c’est s’attaquer à la France ».

Cet incident intervient dans un climat politique de plus en plus lourd en France, où se multiplient les saillies verbales et les attaques ad hominem.

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