Le président français Emmanuel Macron a dénoncé mercredi, au cours du Conseil des ministres, le « fléau de l’antisémitisme » après le viol d’une adolescente juive près de Paris, et demandé « un temps d’échanges » dans les écoles autour du racisme et de l’antisémitisme.
Le président Macron a « demandé à la ministre » de l’Education nationale Nicole Belloubet « qu’un temps d’échanges puisse être organisé dans les prochains jours dans les écoles au sujet de la lutte contre le racisme et l’antisémitisme, pour que les discours de haine porteurs de lourdes conséquences ne s’y infiltrent pas ».
Les réactions politiques se multiplient, en pleine campagne pour les élections législatives des 30 juin et 7 juillet, après la mise en examen mardi de deux adolescents de 13 ans pour viol en réunion, menaces de mort, injures et violences à caractère antisémite sur une adolescente de 12 ans.
Les faits ont été dénoncés par l’adolescente samedi soir. Selon une source policière, la mineure a indiqué avoir été abordée par trois adolescents et entraînée dans un hangar alors qu’elle se trouvait dans un parc proche de son domicile avec un ami.
Les suspects l’ont frappée et violé, tout en lui proférant des menaces de mort et des propos antisémites », a précisé cette source.