Au côté du seul chef de l’Etat jamais élu démocratiquement en Egypte, doivent comparaître 35 autres personnes, dont des dirigeants de sa confrérie des Frères musulmans qui avait remporté toutes les élections après la chute du régime de Hosni Moubarak début 2011. Les accusés encourent la peine de mort.
Ce nouvel épisode judiciaire intervient alors que le pouvoir mis en place par le chef de l’armée et nouvel homme fort égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, réprime dans le sang toute manifestation des pro-Morsi. En sept mois, plus de 1.400 personnes, des manifestants islamistes pour la plupart, ont été tuées, selon Amnesty international.