Selon le journal, qui publie des extraits des procès-verbaux d’audition de l’ancien directeur général du Fonds monétaire international, celui-ci a déclaré devant les juges le 26 mars au sujet de ces soirées : « Il ne m’est jamais apparu qu’elles étaient organisées à mon intention ».
Alors que les magistrats lui demandaient s’il ne pensait pas avoir mis en place un « système de complaisance dans (son) entourage dans le but de satisfaire (ses) besoins sexuels », DSK a contesté.
« Non, je n’ai jamais eu le sentiment d’une quelconque forme d’organisation mise en place et encore moins que cette organisation faisait appel à la prostitution », a-t-il déclaré, selon la retranscription du quotidien.
Le journal britannique The Guardian a mis en ligne vendredi ce qu’il a présenté comme une interview de DSK par un journaliste américain dans laquelle l’ancien patron du FMI accuse ses adversaires politiques d’avoir utilisé l’affaire du Sofitel de New-York pour faire échouer sa candidature à la présidentielle.
L’entourage de M. Strauss-Kahn a démenti dimanche que DSK ait donné une interview au Guardian, qui ne serait qu’« un montage fait à partir d’un livre à paraître ».
Sa présence samedi soir à l’anniversaire du député PS Julien Dray a également suscité un embarras au Parti socialiste, certains invités ayant quitté la soirée après avoir appris que DSK était convié.