Les marins-pompiers ont quant à eux précisé le dispositif de leur intervention sur place, la "quarantaine" d’individus déployés et la "vingtaine de véhicules mobilisés". Une équipe spécialisée dans le sauvetage et le déblaiement les accompagne.
Une cellule de suivi a été établie à la préfecture, avec le concours des marins-pompiers. Sabine Bernasconi, maire des 1er et 7e arrondissements de la ville (LR), a expliqué qu’il n’y avait "normalement pas d’occupant" dans cet édifice vétuste car un arrêté de mairie avait été pris en ce sens, mais n’a pas écarté la possibilité de la présence d’éventuels squatteurs. Expliquant qu’une "politique de réhabilitation" était par ailleurs en cours à Marseille, l’élue a signalé que la rue d’Aubagne était une artère du "vieux centre de Marseille".
Samia Ghali, sénatrice des Bouches-du-Rhône, a déclaré sur Twitter: "Derrière la carte postale idyllique on mesure une fois de trop les échecs de la politique de l’habitat et du centre ville. Aux annonces place à l’action."