"Samia Ghali aura une place centrale dans cette campagne, c’est absolument évident puisqu’elle a été finaliste de la primaire, qu’elle a fait un score formidable", a-t-il plaidé. Avec force diplomatie, il a rendu hommage au "souffle", à "l’engagement" de Samia Ghali, dont les partisans ont hué dimanche soir les noms de François Hollande et Jean-Marc Ayrault, sans totalement parvenir à calmer son ire. "Personne ne me rappelle à l’ordre", a-t-elle déclaré à l’issue de l’entretien. "Je suis libre de mon expression et de mes pensées, je considère que je porte la parole des marseillais".
Priée de dire si elle avait un message pour le vainqueur de la primaire, au nom du rassemblement, elle a répondu : Je n’ai rien à dire à Patrick Mennucci. Il a gagné (…) pour autant, aujourd’hui je n’ai encore rien à lui dire". "Je ne change pas de cap, mon cap, c’est celui-là : c’est de faire que Marseille grandisse, rattrape le retard qu’elle a pris depuis 30 ans", a-t-elle expliqué. "Ce qui m’intéresse, c’est de voir comment je peux le faire avec le premier secrétaire du Parti socialiste mais aussi avec le gouvernement", a-t-elle ajouté sans jamais citer le nom du rival socialiste du maire UMP sortant Jean-Claude Gaudin. "Je n’ai fait siffler personne", a-t-elle plaidé. "Il y a eu une campagne qui a été très dure, (…) c’est surtout ça qui a été hué par les Marseillais parce qu’ils ont souffert dans leur chair, comme moi j’ai pu souffrir".