Crisse-Europe: pas de concessions en échange d’investissements chinois (Juncker)

La Chine a intérêt à investir ses excédents dans l’Union européenne pour l’aider à surmonter la crise de la dette, mais cela ne suppose aucune concession politique, a déclaré dimanche Jean-Claude Juncker, président de l’Eurogroupe.

Après l’accord sur l’élargissement du Fonds européen de stabilité financière (FESF) conclu lors du sommet européen de mercredi, Nicolas Sarkozy a déclaré que Pékin avait "un rôle majeur à jouer" dans la résolution de la crise, ce qui a donné lieu à de vives réactions.

"Le fait que la Chine et d’autres puissent être impliqués dans une solution globale ne m’inquiète pas le moins du monde parce que la Chine a un excédent budgétaire incroyablement important et qu’elle a intérêt à l’investir en Europe", a déclaré Jean-Claude Juncker sur l’antenne de la chaÂŒne allemande ARD.

"Cela ne se fera pas dans le cadre d’une négociation serrée qui supposerait qu’il nous faut donner quelque chose en échange à la Chine.

"Même si la Chine et d’autres investisseurs ne participent pas (à la solution), les décisions que nous avons prises sont suffisantes pour nous permettre de surmonter seuls la crise de la dette", a-t-il ajouté.

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. J'accepte Lire la suite