Après Moderna, devront suivre la production des vaccins de Pfizer-BioNTech, dont le démarrage est prévu « courant avril », et de Curevac en mai, si celui-ci est validé, a précisé la responsable sur RTL.
La France maintient son objectif, évoqué la veille par le président de la république Emmanuel Macron, de permettre à « tous les adultes qui le souhaiteront » de se faire vacciner d’ici l’été, a-t-elle rappelé, notant que l’Exécutif adapte ses plans en fonction des « bonnes nouvelles ou des mauvaises nouvelles » relatives à l’épidémie, aux variants ainsi qu’à la production.
Toutefois, la ministre délégué a affirmé que le gouvernement est « plutôt confiant » sur sa capacité de proposer un vaccin aux Français qui souhaitent être vaccinés d’ici la fin de l’été.
« Aujourd’hui, telle qu’est partie la production, nous sommes en capacité d’atteindre cet objectif », a-t-elle noté, rappelant que Pfizer avait déjà rattrapé son retard de livraison et que Moderna était en bonne voie.
D’autres vaccins pourraient également arriver d’ici-là, « peut-être plus tôt que prévu », a relevé la responsable, qui a cité à cet égard Janssen et Novavax, dont les « résultats sont plutôt bons ».
Mardi soir, M. Macron a affirmé que quatre sites pharmaceutiques en France vont commencer à produire des vaccins anti-Covid dès fin février-début mars.
Le Chef de l’Etat français, qui avait tenu le même jour une réunion à l’Elysée, avec les grands acteurs pharmaceutiques français et européens, en vue de les encourager à accroître et accélérer la production de vaccins contre le Covid-19 en France et en Europe, a souligné que les Vingt-Sept ont déjà « sécurisé » la fourniture d’un total de « 2,3 milliards » de doses.
« Nous espérons faire encore plus si on arrive à accélérer et homologuer de nouveaux vaccins », a ajouté le président français.
En France, où les autorités sanitaires placent de grands espoirs sur la vaccination pour endiguer la pandémie, 1.541.079 personnes ont reçu au moins une dose du vaccin à la date du 2 février, d’après l’agence Santé publique France. Toutefois, des retards de livraisons des vaccins risquent de compromettre sérieusement cette campagne.