Le ministre tunisien de la Santé, Abdellatif Mekki, a été ému aux larmes en parlant des implications de la pandémie du coronavirus et du respect de l’urgence sanitaire décrétée en Tunisie.
« Mes larmes ne sont pas un signe de faiblesse. C’est une question de sécurité nationale. Il faut que tout le monde respecte le confinement et ne pas laisser une poignée de personnes nous mettre en danger », a-t-il dit très ému.
Le gouvernement a promis 150 millions de dinars (50 millions d’euros) d’aides directes aux plus pauvres, et commencé à distribuer des primes exceptionnelles de 200 dinars (80 euros).
Mais la Tunisie, sous le coup d’un programme du Fonds monétaire international, peinait déjà avant la crise sanitaire à répondre aux attentes sociales qui avaient déclenché la révolution de 2011.