La Fondation Al-Andalous, l’outil de propagande d’Aqmi, a annoncé avoir ouvert ce compte le 16 mars et a posté le lendemain deux messages demandant à ses lecteurs: "Est-ce que les musulmans doivent garder le silence sur ce qui arrive à leurs frères dans la foi, comme les tueries, les emprisonnements et les déplacements forcés, ou doivent-ils y répliquer ? Est-ce que le peuple français arrivera à convaincre (François) Hollande de sauver la vie des otages?".
Ces deux messages ont ensuite disparu du compte, selon SITE.
Jeudi, le compte affichait trois messages. Un des messages comprend un lien renvoyant vers un communiqué déjà publié le 24 mars par l’Agence Nouakchott Information (ANI).
Ce communiqué, adressé aux familles et au "peuple français", affirme que les otages sont "bien vivants, hormis l’espion Philippe Verdon", un otage dont l’assassinat, en représailles à la guerre française au Mali, avait été annoncé le 19 mars sur le même média par un porte-parole d’Aqmi.
"Cependant nous ne saurions garantir leur vie indéfiniment, du fait de l’agression de votre gouvernement et des attaques de votre armée contre les bases des moudjahidines", avertit le groupe islamiste.
"Nous conseillons aux familles des otages et au peuple français de faire pression sur le président Hollande et son gouvernement pour qu’ils retirent leur armée du Mali", ajoute Aqmi, qui dénonce "l’occupation injuste" de ce pays et menace de "transformer toute l’Afrique en un marécage dans lequel se noieraient les Français".