Vladimir Poutine a invité le président des Etats-Unis à le retrouver dans la capitale pour un entretien en tête-à-tête avant le sommet du G20 organisé à Saint-Pétersbourg.
Barack Obama a acceptée l’invitation le 17 juin, mais cinq jours plus tard, l’ancien consultant des services de renseignement américains à l’origine des révélations sur les programmes de surveillance des Etats-Unis est arrivé à Moscou où il est toujours bloqué.
Washington réclame son extradition, ce que Vladimir Poutine a exclu. Edward Snowden a depuis demandé l’asile temporaire à la Russie, accentuant l’embarras de Moscou. Le Kremlin a fait savoir mardi que la réponse ne relevait pas de Vladimir Poutine.
De son côté, Vladimir Poutine, qui n’a pas caché son impatience, a clairement laissé entendre qu’il ne laisserait pas l’affaire peser sur les relations avec les Etats-Unis.
La Maison blanche s’est félicitée de ces propos. "Nous partageons la position à nouveau exprimée par le président Poutine et ne voulons pas que cette affaire nuise à nos relations bilatérales", a souligné Jay Carney.
Le sénateur républicain Lindsey Graham a toutefois suggéré à l’administration Obama d’envisager un boycott des Jeux d’hiver de Sotchi, en 2014, dans le cas ou Edward Snowden obtiendrait l’asile en Russie.