Sont également poursuivis dans cette affaire dite "Bygmalion", treize autres personnes, dont d’anciens cadres de l’ex-Union pour un Mouvement Populaire (UMP), des responsables de la campagne présidentielle et des dirigeants de la société "Bygmalion", dont la filiale "Event and Cie" se chargeait de l’organisation des meetings de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy.
Ces derniers affirment que tout l’organigramme du parti était au courant du système de fausses factures, alors que l’ancien président Nicolas Sarkozy a toujours clamé qu’il n’avait découvert le maquillage des comptes que lorsque l’affaire a éclaté dans la presse.
L’enquête dans cette affaire portait au début sur de fausses factures présumées émises pour un montant de 18 millions d’euros par la société "Bygmalion" pour couvrir des dépassements du budget de la campagne 2012.
Elle avait été élargie par la suite à d’autres dépenses de l’ex-UMP, désormais rebaptisé "Les Républicains", d’un montant de 13,5 millions d’euros.