"Le droit de chaque citoyen à une information de qualité est un droit fondamental, comme celui de boire une eau saine et de respirer un air non pollué", ont-ils affirmé après trois jours d’échanges sur le thème du journalisme "utile au citoyen".
Ils ont appelé les Etats à garantir le libre accès aux données publiques, à reconnaître aux journalistes un "statut qui permette d’exercer (leur) métier librement et dignement" et à la mise en place de structures d’autorégulation garantissant l’indépendance des médias.
Soulignant la nécessaire critique des médias, ils ont néanmoins alerté sur les conséquences des "discours de haine contre les journalistes qui se propagent sur les deux rives de la Méditerranée" et réclamé à ce que les meurtres de journalistes ne restent pas impunis, à l’instar de Jamal Khashoggi, chroniqueur et critique du pouvoir saoudien tué dans le consulat de son pays à Istanbul le 2 octobre.
Les Assises du journalisme de Tunis ont réuni des journalistes, patrons de presse, blogueurs, étudiants et universitaires venus de 30 pays du bassin méditerranéen, d’Afrique et d’Europe francophone.
Des débats ouverts au public et des ateliers professionnels ont abordé l’indépendance des médias publics, la désinformation ou encore la sécurité numérique.
Une deuxième édition de ces Assises tunisiennes, organisées à l’initiative de l’association française Journalisme et citoyenneté, est prévue en octobre 2020 à Tunis.