Sida: 100.000 personnes âgées infectées annuellement dans les pays à bas et moyen revenus

Les malades du Sida sont de plus en plus vieux, indique une étude d’Onusida rendue publique à Genève, précisant qu’environ 100.000 personnes de plus de 50 ans sont infectées chaque année dans les pays à bas et moyen revenus.

"Les personnes âgées de 50 ans et plus forment 10 pc des porteurs du virus dans les pays pauvres et le tiers dans les pays riches, pour la première fois depuis le début de l’épidémie", selon le Programme des Nations Unies sur le sida.

Sur les 35,3 millions de personnes dans le monde vivant avec le VIH, près de 3,6 millions sont âgés de 50 ans et plus, a précisé l’instance onusienne. La majorité, soit quelque 2,9 millions, résident dans les pays à bas et moyen revenus.

Selon les experts d’Onusida, ce vieillissement est dû au fait que le succès des thérapies antirétrovirales prolonge l’existence des personnes infectées et que le nombre d’infections est en diminution parmi les jeunes.

En outre, les plus de 50 ans adopteraient des comportements à risque ou feraient moins attention aux précautions indispensables dans les rapports sexuels pour prévenir la contamination.

Pour l’Onusida, une approche accélérée de la lutte contre le sida a engrangé des résultats prometteurs, comme une baisse de plus de 500.000 du nombre des décès.

En Afrique du Sud, pays le plus touché par le sida, le nombre de décès a diminué de 100.000 entre 2005 et 2011, de 90.000 au Zimbabwe, de 71.000 au Kenya et de 48.000 en Ethiopie.

Le recul des décès s’explique aussi par la hausse de 63 pc du nombre de personnes dans le monde ayant accès à un traitement antirétroviral.

Durant les dernières années, le nombre de morts en Afrique subsaharienne dus au Sida a baissé d’un tiers. En outre, le nombre de personnes sous traitement antirétroviral a augmenté dans cette région du monde de 59 pc entre 2009 et 2011.

Parmi les moyens préconisés par l’Onusida pour diminuer les nouvelles infections, figure la circoncision volontaire laquelle "pourrait permettre de prévenir une nouvelle infection sur 5 en Afrique orientale et australe d’ici à 2025".

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