Le Maroc engagé à appuyer l’initiative du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo (Nezha El Ouafi)
La Secrétaire d’Etat chargée du Développement Durable, Nezha El Ouafi, a réitéré, mercredi à Paris, l’engagement du Maroc à appuyer l’initiative du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo.
En sa qualité de Présidente du 4C, Mme El Ouafi a annoncé aussi que ce centre est en train de faire le nécessaire pour sécuriser les financements pour l’étude de préfiguration du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo.
Elle a également souligné que tous les facteurs de succès sont réunis pour concrétiser ce projet, notamment la démarche inclusive adoptée et les expériences réussies à capitaliser telle que l’Initiative Adaptation de l’Agriculture en Afrique (triple A).
Mme Arlette Soudan – Nonaul, également coordinatrice Technique de la Commission Climat Bassin du Congo, avait auparavant rappelé le contexte de la genèse dudit Fonds, les enjeux et objectifs des pays concernés. Elle a aussi donné un aperçu sur les prochaines étapes et la feuille de route 2017-2018 dudit Fonds.
A la fin du side event, les participants ont décidé d’inscrire l’initiative du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo dans la plateforme "one planet summit " qui va être mise en place dès la fin du mois de décembre.
L’initiative du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo, portée lors de la COP 22 à Marrakech, a pour ambition de redéfinir les bases d’une économie collaborative associant exploitation raisonnée des forêts et gestion durable des eaux des côtes maritimes, du fleuve Congo et de ses affluents.
Le Fonds Bleu pour le Bassin du Congo vise à renforcer l’approche écosystémique de gestion intégrée du massif forestier et des eaux du Bassin du Congo, zone géographique couverte qui comprend plusieurs bassins hydrographiques et d’importantes zones côtières.
Ce Fonds a également pour objectifs de promouvoir "l’économie bleue" du Bassin du Congo, avec un principe de gestion communautaire et régionale qui implique douze pays – Angola, Burundi, Cameroun, République du Congo, Gabon, Guinée Equatoriale, Centrafrique, République démocratique du Congo, Rwanda, Tanzanie, Tchad et Zambie -, pays dans lesquels seront développés des projets dans les secteurs clés de l’agriculture bio, l’écotourisme, l’artisanat traditionnel, l’énergie, avec l’objectif de renforcer les économies durables de la région et d’offrir une alternative à la déforestation.
Organisé à l’initiative du président français Emmanuel Macron, conjointement avec l’Organisation des Nations unies et le groupe de la Banque mondiale avec le soutien de plusieurs partenaires internationaux, le One planet summit vise à traduire en actions concrètes les engagements pris en 2015 à Paris, en insistant en particulier sur le rôle de la finance publique et privée dans la lutte contre les effets du changement climatique.