Légère amélioration de l’état de santé du médecin américain infecté par Ebola
L’état de santé du médecin américain infecté par le virus Ebola au Liberia, arrivé vendredi au centre médical du Nebraska (ouest des Etats-Unis), s’améliore légèrement, a annoncé tard samedi son épouse.
"Rick est très malade et très faible, mais il va un peu mieux que lorsqu’il est arrivé hier" (vendredi), a déclaré son épouse Debbie, qui a pu parler avec lui par lien video, le médecin étant toujours en quarantaine en raison du caractère hautement contagieux du virus.
Avec leur fils aîné, Debbie Sacra s’est entretenue avec lui pendant 25 minutes samedi. "Il a demandé à manger et a pris un peu de bouillon de poulet", a-t-elle dit.
Elle a souhaité que la maladie de son époux attire davantage l’attention sur l’épidémie. "Nous ne souhaitons pas que cette histoire soit celle de Rick (…) mais celle de la crise en Afrique de l’Ouest. Le monde se mobilise tardivement pour cette bataille", a-t-elle dit.
Parmi les traitements envisagés pour Rick Sacra par les médecins figurent le sérum d’un patient qui a survécu à Ebola et des médicaments qui n’ont jamais été testés sur des humains.
Les autorités médicales du Liberia ont lancé une enquête sur les circonstances de l’infection du Dr Sacra, qui ne soignait pas de malades atteints d’Ebola.
Aucun médicament ou vaccin n’existe actuellement pour soigner Ebola, et les autorités ont accéléré les procédures d’essais cliniques de vaccins afin de les mettre plus rapidement sur le marché.
Ebola provoque de la fièvre, des vomissements, des diarrhées et parfois des hémorragies internes et la moitié des malades meurent.
Le mois dernier, le Dr Kent Brantly, envoyé au Liberia, et une aide-soignante, qui travaillait avec lui, avaient été infectés et rapatriés aux Etats-Unis. Ils étaient sortis de l’hôpital guéris en quelques jours, après avoir été traités notamment avec un sérum expérimental.