Le Maroc s’est métamorphosé sous la conduite du Roi Mohammed VI (Jack Lang)
Le président de l’Institut du monde arabe (IMA), Jack Lang a salué le nouveau souffle donné par le Roi Mohammed VI au Maroc, affirmant que le Royaume s’est métamorphosé sous la conduite du Souverain.
Tout en rappelant les différentes réformes mises en œuvre sous le règne du Roi Mohammed VI, M. Lang a mis en exergue la mise en place de l’Instance Equité et Réconciliation, dont le travail "a constitué un moment fondateur d’une nouvelle donne démocratique".
Il a également insisté sur l’initiative de réforme constitutionnelle "clairvoyante" et "courageuse" prise par le Roi en 2011, précisant que l’accélération des réformes qui a eu lieu avec l’adoption de la nouvelle Constitution, "a été la suite logique et naturelle du processus engagé depuis le début du règne de Sa Majesté Mohammed VI".
Par ailleurs, M. Lang s’est dit "profondément touché" par le préambule de la Constitution de 2011, qui "fait référence aux composantes arabo-islamique, amazighe et saharo-hassanie de l’identité nationale marocaine et à ses affluents africain, andalou, hébraïque et méditerranéen".
"Il s’agit là d’un message de tolérance exceptionnel que nous entendons trop rarement de nos jours, que ce soit dans le monde arabe ou en Europe. Il montre que le Maroc est un pays ouvert et fier de son identité plurielle", a souligné M. Lang dans cette interview à l’occasion de la tenue à l’IMA d’une exposition-évènement (15 octobre/25 janvier 2015) pour mettre à l’honneur le patrimoine marocain.
M. Lang a fait savoir que "le paysage culturel marocain témoigne depuis plusieurs années d’un véritable renouveau qui touche et concerne tous les différents secteurs de l’art et des différentes facettes de la culture marocaine".
"Ce sont ce foisonnement et cette efflorescence de la scène culturelle marocaine que j’ai à cœur de mettre en exergue, à l’automne prochain lors de la grande manifestation pluridisciplinaire qui sera organisé à l’IMA", a expliqué M. Lang, précisant que "tous les aspects, sans exception, de la culture et de l’art marocains doivent s’y retrouver et consonner les uns avec les autres".