Aveuglés pour pouvoir voir la réalité en face et atteints d’autisme intellectuel pour pouvoir apprécier à sa juste mesure l’évolution qui s’opère autour d’eux, les commis au pouvoir en Algérie sont dans un état désespéré qui les poussent à présent au délire, voire à l’hystérie, face à tout ce qui a trait au Maroc.
La dernière sortie du ministre algérien des affaires étrangères, le dénommé Abdelkader Messahel, et l’extrême bassesse de ses propos à l’endroit du Maroc, en sont les exemples tout crachés (au sens propre et figuré).
Un individu, censé présider aux destinées de la diplomatie de son pays avec tout le tact et l’élégance requis pour le poste, qui recourt à un langage d’une singulière vulgarité pour invectiver odieusement un pays voisin, le Maroc, et l’attaquer vilement sur ses acquis en Afrique, prenant même à témoin –comble de l’indécence – des chefs d’Etat africains, ne devrait-il pas avoir honte devant ses compatriotes en premier et, au-delà , de la communauté internationale ? ou alors tous les stades de l’impudeur ont-ils déjà été franchis pour que cela ne constitue plus pour lui un obstacle devant l’expression de la vulgarité dans sa plus primaire expression ?
Quand ce monsieur prendra-t-il conscience que le langage de la démagogie ne berne plus personne, à commencer par ses compatriotes qui – il n’y a qu’à les écouter – rêvent de pouvoir vivre dans la meilleure des ententes avec leurs frères marocains et de voir enfin les frontières entre les deux pays ouvertes pour que les uns et les autres puissent se rendre visite ?
Que le Sieur Messahel sache que si l’Algérie est l’Algérie, le Maroc est le Maroc. Sa fierté n’a pas de limite et son orgueil n’a pas de limite.
Fidèle au modèle politique et socio-économique qu’il s’est choisi, le Royaume est engagé irréversiblement sur la voie de l’édification et de la construction au grand bénéfice de son peuple attaché à ses institutions sacrées et ce quelles que soient les embuches qu’il rencontrerait ou les envies que susciterait son projet de société.
Ni lui, ni aucun autre de ses compères, ne peut le faire dévier du chemin qu’il s’est tracé, ayant foi en ses judicieux choix au niveau intérieur et ses orientations éclairées au plan extérieur, notamment à l’endroit de l’Afrique. Cette Afrique que le Maroc a toujours portée dans son cœur et intégrée dans les politiques menées dans différents domaines. L’intérêt accordé par le Maroc à l’homme africain à travers, notamment une politique migratoire à grande charge humanitaire, tranche avec la politique algérienne en la matière laquelle est basée sur la coercition et les déplacements forcés des migrants vers le désert pour y être abandonnés à leur sort.
Que le Sieur Messahel se mette à l’écoute du peuple algérien lorsque celui-ci se met à comparer entre les deux pays, qu’il prête l’oreille aux échanges que des algériens, parfois à des niveaux élevés de responsabilité, se font eux-mêmes à ce propos au vu et au su de tout le monde sur les plateaux de télévision et qu’il suive les débats qui se déroulent au sein même du parlement algérien, pour se rendre compte de toute la différence et pour qu’il ait la décence, avec la classe politique algérienne, d’implorer pardon au peuple algérien pour les torts subis du fait de la faillite du modèle choisi, de la dilapidation des richesses du pays et de la zizanie semée entre les deux pays au préjudice de frères et cousins liés par le sang, la communauté de religion, de langue et d’histoire.
Le baroud d’honneur dont nous a habitué Alger à l’occasion d’événements ponctuels (actuellement la tournée de l’envoyé personnel du secrétaire général de l’Onu pour le Sahara) ne saurait rien changer au cours de l’histoire comme rien ne peut altérer la politique menée, avec détermination et clairvoyance, par le Maroc à l’endroit des pays frères africains.
Quant au Sahara marocain, le commis au palais El Mouradia doit avoir conscience une fois pour toute qu’outre la légitimité de la récupération par le Maroc de ses provinces du sud, il faudrait qu’il ne subsiste plus aucun Marocain sur terre pour qu’il puisse, lui et les autres marionnettes aux ordres du pouvoir algérien, fouler la terre de notre Sahara si ce n’est que sous souveraineté marocaine. Jamais l’Algérie n’assoira sa mainmise sur le Sahara marocain, n’asservira ses populations par le truchement d’une entité fantoche à ses bottes comme jamais elle n’aura la main haute sur ses richesses. Le slogan de l’autodétermination qu’elle n’a de cesse de répéter depuis l’époque où elle distribuait sans compter ses pétrodollars pour arracher des reconnaissances à sa fabrication, ne convainc plus. La proposition d’autonomie faite par le Maroc est autrement plus convaincante comme en témoigne la position réaffirmée à plusieurs reprises par l’ONU qui la juge sérieuse et crédible.
Que le Sieur Messahel se réveille donc de ses illusions car, comme l’a si bien dit le Roi Mohammed VI, «Le Sahara est dans son Maroc et le Maroc est dans son Sahara». Si pour les tenants du Palais El Mouradia, c’est une question d’intérêts, pour les Marocains, il s’agit en effet d’une question de légitimité, d’histoire et de communauté de destin. Dont acte.