Ce cycle fournit une vision globale de la situation migratoire et de l’asile dans l’Union européenne, identifie les pressions auxquelles font face les États membres et propose un premier Fonds européen de solidarité.
Le premier rapport annuel européen sur l’asile et la migration montre une amélioration de la situation migratoire entre juillet 2024 et juin 2025, avec une baisse de 35 % des traversées irrégulières, grâce notamment à la coopération renforcée avec les pays partenaires, a indiqué l’Exécutif européen.
La Commission identifie ainsi la Grèce, Chypre, l’Espagne et l’Italie comme étant sous pression migratoire et éligibles au Fonds de solidarité, tandis que plusieurs autres États membres sont considérés « à risque » et auront un accès prioritaire aux outils de soutien de l’UE.
Bruxelles propose également un Fonds de 250 millions d’euros pour soutenir les capacités de drones et anti-drones face aux menaces hybrides. La décision finale sur la taille et la répartition du Fonds de solidarité reviendra au Conseil, après quoi les contributions des États membres seront publiques et juridiquement contraignantes.
« Avec le lancement aujourd’hui du cycle annuel de gestion des migrations, nous mettons en pratique les principes de solidarité et de responsabilité du pacte, en veillant à ce que les États membres reçoivent le soutien dont ils ont besoin, tout en assumant une plus grande responsabilité dans la protection de nos frontières extérieures, la limitation des mouvements secondaires et l’accélération des procédures d’asile et de retour », a déclaré la vice-présidente exécutive de la Commission européenne chargée de la souveraineté technologique, de la sécurité et de la démocratie, Henna Virkkunen.
Pour sa part, le commissaire européen chargé des Affaires intérieures et de la migration, Magnus Brunner, s’est félicité de la baisse des arrivées irrégulières, du renforcement de la diplomatie migratoire et des progrès constants accomplis dans l’élaboration de nouvelles règles, soulignant que l’UE met en place un système migratoire solide, équitable et ferme.
« Préserver cet équilibre entre solidarité et responsabilité est la clé de notre succès. Nous devons continuer à progresser en matière de contrôle aux frontières, d’accélération de la procédure d’asile et d’efficacité des retours », a-t-il ajouté.
