“Conformément à la vision clairvoyante de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Maroc a acquis une vaste expérience et jouit désormais d’une crédibilité internationale”, en matière de promotion des investissements, a souligné M. Jazouli qui intervenait lors d’une table ronde de haut niveau co-organisée par la plateforme panafricaine d’investissement dans les infrastructures “Africa50” dans le cadre du Sommet des affaires USA-Afrique (6-9 mai).
Il a relevé que le Royaume durant les 25 dernières années a fait des choix résolus, notamment en faveur du continent africain, ainsi que pour l’ouverture économique et la mise en place d’infrastructures aux meilleurs standards internationaux.
Lors de cette table ronde intitulée “African Infrastructure Investment: Impacts and Returns”, le ministre délégué a fait observer que grâce à ces initiatives, le Maroc se position désormais comme leader en Afrique dans les secteurs de l’automobile, de l’aérospatiale et du textile, et pointe deuxième dans les secteurs pharmaceutique et de l’outsourcing.
De plus, le développement de grands programmes d’énergies renouvelables, en droite ligne d’une vision Royale proactive, place le Maroc à l’avant-garde de la transition énergétique mondiale, a-t-il fait valoir, ajoutant que l’avenir économique du Royaume s’écrit à l’encre verte.
Dans la même veine, M. Jazouli a noté que le Maroc vit au rythme d’une hausse significative des investissements privés, notamment en ce qui concerne des secteurs liés notamment à la mobilité électrique et l’hydrogène vert.
“Cet afflux d’investissements privés a dépassé les attentes, entraînant de nouvelles demandes d’infrastructures vertes: énergies renouvelables, réseau électrique, dessalement de l’eau de mer, aéroports, ports, entre autres”, s’est-il réjoui.
Il a en outre relevé que des événements phares que le Royaume va accueillir comme la co-organisation de la Coupe du Monde de la FIFA en 2030 mettent l’accent sur le besoin d’infrastructures vertes dont des écoles, des universités, des hôpitaux, des stades, des trains à grande vitesse et bien au-delà.
Evoquant les sources de financement de ces projets d’envergure, le ministre délégué a fait savoir que le Maroc a mis en place un cadre réglementaire attractif pour les investisseurs, offrant des incitations fiscales et des garanties pour les projets d’infrastructures stratégiques.
“Nous avons forgé des partenariats public-privé sans précédent, tirant parti de divers voies pour mobiliser les ressources et équilibrer les risques. Cela rend possibles des partenariats public-privé dans des domaines inédits tant au Maroc qu’à l’international”, a encore indiqué M. Jazouli.
Il a, dans ce cadre, relevé que le Maroc a lancé récemment le développement d’une ligne de transport électrique de 1.500 km reliant Dakhla aux régions du nord du Maroc, où se situent les principaux pôles de consommation industrielle. Ce projet met à profit la meilleure combinaison d’énergie éolienne et solaire au monde, a-t-il dit.
Dans la même veine, le responsable a rappelé que le Fonds Mohammed VI pour l’Investissement doté d’un capital initial de 1,5 milliard de dollars, vise à lever au moins trois fois plus de capitaux privés, notant que le mandat de ce Fonds consiste notamment à stimuler le marché boursier marocain avec des entités notables comme Africa50, qui disposent d’un grand potentiel de croissance.
M. Jazouli a, par ailleurs, réaffirmé l’engagement sans faille du Maroc en faveur du développement des infrastructures en Afrique, rappelant que de nombreuses compagnies marocaines participent à cette dynamique à travers le continent.
Il a conclu en indiquant que l’Afrique doit faire confiance à l’Afrique tel que souligné par le Roi Mohammed VI.
M. Jazouli conduit une délégation de haut niveau au Sommet des affaires USA-Afrique qui se tient à l’initiative du Corporate Council on Africa (CCA) sous le thème “USA-Afrique: un partenariat pour un succès durable”.
La délégation marocaine est composée notamment de l’ambassadeur du Maroc aux Etats-Unis, Youssef Amrani, du directeur général de l’Agence marocaine de développement des Investissements et des Exportations (AMDIE), Ali Seddiki, de la directrice générale de l’Office national des Hydrocarbures et des Mines (ONHYM), Amina Benkhadra et du directeur général de Casablanca Finance City, Said Ibrahimi.