Dans ce sens, la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’Homme a interpellé les autorités judiciaires d’informer l’opinion nationale sur les « circonstances et causes de la « disparition tragique » de ce détenu à la prison de Koléa.
Dans un post sur son compte facebook, le vice-président de la LADDH, Saïd Salhi, a souligné que « les autorités judiciaires sont tenues d’informer l’opinion publique sur tous les détails, circonstances et causes de cette disparition tragique ».
La LADDH a affirmé qu’ »elle suit de près ce dossier », appelant « les autorités judiciaires à ouvrir une enquête judiciaire immédiate pour situer les responsabilités, révéler toute la vérité et faire justice ».
M. Salhi a rappelé que cet activiste du hirak avait été arrêté le 22 février 2022 et mis en détention provisoire dans la prison de Koléa, précisant qu’une « demande pour sa remise en liberté provisoire introduite à cause de son état de santé déjà inquiétant, a été rejetée ».
Hakim Debazi, 55 ans, fait partie de ces activistes qui ont été condamnés par la justice algérienne à des peines de prison ferme pour leurs publications sur les réseaux sociaux.
D’après le comité national pour la libération des détenus, des centaines de personnes, accusées en autres, d’atteinte à la sûreté de l’Etat, d’atteinte à l’intégrité du territoire et d’actes subversives, croupissent actuellement dans les prisons algériennes dans des conditions déplorables.
La plupart sont poursuivies pour avoir simplement exprimé une opinion, à travers notamment des publications sur les réseaux sociaux.