« Si elles (informations) sont confirmées, ce serait un signal positif, un signe de désescalade que nous appelons de nos voeux depuis des semaines », a déclaré le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal, à l’issue du conseil des ministres.
“Cela confirmerait aussi que nous avons eu raison de reprendre le dialogue”, a-t-il réagit, ajoutant qu’à travers son déplacement à Moscou et ses échanges avec le président Vladimir Poutine, Emmanuel Macron “a ré-initié un dialogue avec la Russie pour précisément arriver à une stabilisation, voire à une désescalade”.
“Si c’est confirmé, ça va dans le bon sens, c’est une première étape, qu’il faut poursuivre”, a relevé le porte-parole de l’exécutif, indiquant que des « échanges sont prévus au niveau des chefs d’État et notamment avec le président de la République, y compris dans les heures qui viennent ».
Selon les médias, la Russie a ordonné mardi le retour dans leurs garnisons d’unités déployées près de la frontière ukrainienne.
La semaine dernière, le président français s’était rendu à Moscou, à Kiev et à Berlin afin d’engager la négociation pour une désescalade dans la crise ukrainienne. L’Elysée a estimé que la tournée d’Emmanuel Macron a atteint son « objectif » en permettant « d’avancer » pour faire baisser la tension entre la Russie et l’Ukraine.
Les tensions entre les deux pays augmentent à mesure que les pays occidentaux continuent d’envoyer des troupes dans les pays voisins de la Russie.
Kiev et ses alliés occidentaux accusent la Russie de rassembler des troupes près de la frontière ukrainienne, soulignant la possibilité d’une « invasion ».
Moscou a démenti ces allégations, affirmant que la Russie avait parfaitement le droit de mobiliser des troupes à l’intérieur de ses frontières pour assurer la sécurité de son territoire.