L’objectif est de produire 250 millions de doses d’ici la fin de l’année, selon la radio publique qui indique que les premiers flacons hexagonaux sortiront de l’usine Delpharm, installée en Eure-et-Loir (nord). Cette usine avait signé un contrat avec Pfizer et BioNTech.
Après plusieurs millions d’euros d’investissements, financés en partie par l’Etat, et cinq mois de préparation, tout est prêt pour le conditionnement des vaccins, dont les éléments de base proviennent d’Allemagne.
Mi-avril, ce sera le tour de Recipharm et son usine d’Indre-et-Loire qui lancera sa production, sous licence Moderna, alors qu’à l’été, c’est Sanofi qui, en attendant de produire son propre vaccin en cours de développement, a signé un partenariat de production avec Janssen sur ses lignes de Marcy-l’Étoile dans le Rhône.
D’ici l’été prochain, Fareva mettra en flacon sur ses sites d’Idron, près de Pau, dans les Pyrénées-Atlantiques, et de Val-de-Reuil, dans l’Eure, les doses de Curevac, dès que ce nouveau vaccin allemand aura obtenu son homologation européenne, indique la radio.
Toutes ces doses produites ne sont pas uniquement destinées au marché français, mais à l’ensemble des pays européens, explique Franceinfo.
La production locale de vaccins va permettre de donner un coup d’accélérateur de la campagne vaccinale en France, où le virus a fait plus de 96.000 morts depuis son apparition.
Jusqu’à dimanche, plus de 9,2 millions de personnes ont reçu au moins une dose de vaccin anti-Covid dans le pays, selon les données de l’agence Santé publique France.
L’Exécutif compte vacciner 30 millions de Français d’ici à l’été, dont 10 millions dès la mi-avril et 20 millions à la mi-mai.