Le ministère souligne, en outre, qu’à côté des mutations spécifiques des variants détectés, de nouvelles mutations sont régulièrement décelées mais sans impact clinique ni épidémiologique, notant que cette dynamique virale est constatée de par le monde.
Et d’ajouter que depuis le début de l’épidémie du SARS-CoV2, plusieurs milliers de variants circulent et d’autres émergeront, précisant que l’apparition de ces variants au cours du temps est un processus naturel dans l’histoire des virus, lié à la manière dont ces microorganismes se répliquent. En décembre 2020, rappelle-t-on, un nouveau variant du SARS-CoV-2 (connu sous le nom de lignée 20B / 501Y.V1, VOC 202012/01 ou B.1.1.7) a émergé au Royaume-Uni, avec un nombre élevé de mutations.
« Ce variant a depuis été détecté dans 130 pays y compris le Maroc », poursuit le ministère, précisant que sa transmissibilité est de 30 à 70% plus élevée que les souches de SARS-CoV-2 précédemment en circulation dans le monde.
D’autres variants préoccupants du SARS-CoV-2, notamment le variant Sud-Africain (B.1.351) et le variant Brésilien B.1.1.28.1 (P1) ont suscité un grand intérêt en santé publique et font l’objet de surveillances génomique et épidémiologique à travers le monde. Le Consortium National de Veille Génomique du SARS-CoV2 continuera à informer les autorités sanitaires de l’évolution génétique des souches du SARS-CoV2 circulantes au Maroc, et sur la présence éventuelle de variant autochtone ayant un impact sur la santé publique, relève le communiqué.
Face à la dynamique de circulation du variant Britannique au Maroc, le ministère de la Santé incite tous les citoyens à respecter les mesures sanitaires pour limiter la propagation du virus dans la communauté, conclut le ministère.