"Il est inadmissible que le parquet, c’est-à-dire le pouvoir, s’en prenne à la liberté d’expression d’un représentant du peuple", s’est indignée sur Twitter la finaliste de la présidentielle en mai, qui avait promis à M. Dupont-Aignan de devenir son Premier ministre en cas de victoire.
Le président de Debout la France "(dénonce) le danger d’une immigration massive ressenti par une majorité de Français. Mon soutien à Nicolas Dupont-Aignan !", a ajouté Mme Le Pen.
Marine Le Pen cherche à s’allier à d’autres personnalités ou partis en vue des élections européennes de l’an prochain.
En décembre, elle a déjeuné avec M. Dupont-Aignan pour évoquer "un éventuel partenariat" à ce scrutin.
Mais ce dernier a indiqué mercredi qu’il préparait un programme commun pour les européennes au sein de la plateforme conservatrice des Amoureux de la France, avec le Centre national des indépendants et paysans (CNIP) et le Parti chrétien-démocrate, sans préciser s’ils feraient liste commune.
Le parquet de Paris a requis mercredi 5.000 euros d’amende avec sursis contre Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout La France, jugé pour provocation à la haine ou à la discrimination pour avoir évoqué une "invasion migratoire".
Le 17 janvier 2017, le député de l’Essonne, alors candidat à l’élection présidentielle, avait tweeté les propos suivants: "En 2016, les socialistes compensent la baisse de natalité par l’invasion migratoire. Le changement de population, c’est maintenant !".