« Pour ne prendre aucun risque sur la nature des discours qui pourraient être tenus dans la salle de prière et pour apaiser le climat délétère qui règne à l’encontre de la communauté musulmane de Gonesse, l’association musulmane de Gonesse a négocié avec [ce dernier] avec qui elle est liée par un contrat de travail une rupture conventionnelle », a indiqué l’édile, Jean-Pierre Blazy dans un communiqué.
« L’imam n’assurera plus les prières quotidiennes à Gonesse, et ce, dès demain », est-il précisé. Cet imam qui assurait les prières, mais sans prononcer de prêche « n’était pas l’imam référent de la mosquée », souligne le maire.
Selon une source proche du dossier, la mosquée de la Fauconnière n’était « pas considérée comme salafiste ». L’assaillant, qui vivait à Gonesse, était converti à l’islam depuis une dizaine d’années et fréquentait des membres de la mouvance « islamiste salafiste », avait indiqué le procureur antiterroriste quelques jours après l’attaque.