"Une fois que l’ensemble de ces projets seront réalisés, notre portefeuille en énergies sans carbone produira autant d’électricité qu’une ville comme Washington D.C. ou des pays comme l’Uruguay ou la Lituanie", indique Sundar Pichai, le patron du géant des technologies, dans un communiqué.
Les nouveaux projets comportent des investissements aux Etats-Unis, au Chili et en Europe et vont notamment entraîner la construction de millions de panneaux solaires et d’éoliennes. Ils permettent à Google d’augmenter son portefeuille d’accords en énergies éolienne et solaire de plus de 40% pour atteindre 5.500 MW.
"Depuis 2017, nous sommes la première entreprise de notre taille à compenser intégralement sa consommation d’électricité annuelle avec des énergies renouvelables", déclare Sundar Pichai. "Par conséquent, nous sommes devenus le premier acheteur privé en énergies renouvelables dans le monde", précise-t-il.
Le moteur de recherche doit notamment alimenter ses centres de données ("data center"), des infrastructures qui consomment beaucoup d’énergie car les serveurs ont sans cesse besoin d’être refroidis.
En 2018, d’après le cabinet Gartner, Google s’est classé à la quatrième position des fournisseurs de cloud (informatique à distance) avec 4% de part de marché, loin derrière Amazon (47,8%), Microsoft (15,5%) et Alibaba (7,7%), mais son service a enregistré des revenus en hausse de 60% sur un an.