Parmi ces pays on trouve ceux qui ont toujours milité pour que Rabat réintègre sa place qui est la sienne parmi ses pairs et ceux qui au départ ont été fourvoyés par les ennemis du Maroc et ont compris leurs erreurs.
Pour rappel, le Maroc avait quitté l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA), ancêtre de l’UA en 1984 après que cette dernière eut admise en son sein l’entité fantoche qu’est la RASD et ce, en violation de ses statuts.
Le maître d’œuvre de cette mascarade frauduleuse n’était que l’Algérie et les fraudeurs Edem Kodjo, alors secrétaire général de cette organisation continental ainsi que certains pays africains peu scrupuleux et peu regardant quant aux statuts et règlements face aux mallettes et valises remplis de pétrodollars.
Suite à cette admission inique et par la petite fenêtre de la pseudo RASD, le Maroc décida quitter l’OUA par la grande porte.
Le Maroc, bien que n’étant plus membre de l’Union africaine, a toujours été présent sur la scène africaine par sa diplomatie, sa coopération, ses actions humanitaires et militaires sous l’égide de l’ONU sur le terrain, mais aussi sur les plans économique, social, culturel.
Il y a lieu de souligner que le Maroc est le deuxième pays africain investisseur dans le continent après l’Afrique du Sud. Les entreprises marocaines, publiques et privées, sont en effet présentes au niveau de nombreux pays et dans plusieurs secteurs tels que ceux des Banques, des télécommunications, des transports, des mines, de la construction d’habitats et autres.
Le Maroc déploie également des efforts notables pour le développement du capital humain africain en accueillant une dizaine de milliers d’étudiants africains dont la plupart sont boursiers du gouvernement marocain.
Il apparait clairement donc que l’engagement du Maroc en faveur d’une Afrique forte et développée reste sa priorité et son absence au niveau de l’UA est compensée par une forte présence au niveau des pays du continent.
Le Maroc, en tant que membre non permanent du Conseil de Sécurité de l’ONU, ne ménage d’ailleurs, aucun effort pour la défense des intérêts des pays de l’Afrique et s’active à promouvoir la paix et la stabilité dans ce continent par le renforcement des intégrations régionales, un préalable à tout développement global et durable des pays africains.
Face à cette novelle donne et pour réparer une injustice commise contre le Maroc nombre de pays africains appelle au retour Maroc au sein de l’UA, dont il est l’un des membres fondateurs.
Toutefois, il faut qu’il soit clair, tout retour du Maroc au sein de l’UA dépendra de la conjonction d’un certain nombre de conditions.
En effet, il n’est nullement question que Rabat puisse accepter d’être traité sur le même pied qu’un Etat fantoche qui n’existe pas sur la carte, non reconnu au niveau international et qui n’est pas membre de l’Organisation des Nations Unies.
De plus le Maroc ne retournera au sein de l’organisation continentale tant que siègeront les représentants de la pseudo RASD, connu comme étant une organisation terroriste, mafieuse et irrespectueuse des conventions internationales en matière diplomatique (l’incident du Consulat du Maroc à Palma de Majorque est assez éloquent à ce sujet)
C’est pourquoi, un retour du royaume dans l’instance continentale ne pourrait être envisagé qu’une fois que l’UA ait corrigé le holdup up orchestré par l’Algérie pour faire admettre la pseudo RASD au sein de son ancêtre l’organisation de l’OUA
Une fois cette entité fantoche n’étant plus membre, le Maroc pourra envisager son retour au sein de l’organisation continentale par la grande porte. Une éventualité qui a de fortes chances de se concrétiser au regard du très faible nombre d’Etat africains qui reconnaissent encore cette entité fantoche qu’est la RASD et ce malgré les soutiens de l’Algérie, sa créatrice, et l’Afrique du Sud, l’invité de service.
A retenir que le processus de retrait de reconnaissance à la pseudo RASD se poursuit de manière soutenue, pour la seule dernière décennie, c’est une trentaine de pays qui ont retiré leur reconnaissance à la fantomatique république sahraouie.
Une entité, il faut le rappeler, qui ne remplit aucune des conditions juridiques et politiques nécessaires à la constitution d’un Etat, et en réponse aux efforts déployés par le Royaume à travers sa proposition d’Autonomie, efforts qui ont été qualifiés de crédibles et sérieux par le Conseil de Sécurité.
Aujourd’hui aucun pays européen ne reconnaît cette entité et plus des deux tiers des pays africains, soit 35 pays, ont retiré leur reconnaissance et ne reconnaissent plus cet état fantoche. Seuls une dizaine d’Etats africains continue à le soutenir, une minorité en conséquence.
Pour l’heure, le Maroc continue son travail sur le terrain continental, continue à être présent en Afrique et poursuit sa politique africaine, le temps que ce grand retour au sein de la grande famille africaine qu’est l’UA soit effectif.