La rébellion et le régime se sont rejeté la responsabilité du carnage de Houla, alors qu’un haut responsable de l’ONU a dit que « de forts soupçons » pesaient sur les milices pro-régime.
Resté sourd aux appels à cesser la violence, M. Assad a de nouveau accusé l’étranger de mener une "guerre" contre la Syrie et écarté tout dialogue avec l’opposition, dans un discours devant le nouveau Parlement.
La communauté internationale a multiplié ces derniers jours les mises en garde contre les risques d’une guerre civile en Syrie, même si elle est divisée sur la façon de régler le conflit alors que le cessez-le-feu préconisé par le médiateur de l’ONU et de la Ligue arabe Kofi Annan est resté lettre morte.
Plus de 13.400 personnes, en majorité des civils, ont été tuées depuis le début, en mars 2011, de la révolte populaire, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).