"L’Etat, dans le cadre du grand emprunt, des investissements d’avenir, est prêt à mettre 150 millions d’euros sur la table", a affirmé le candidat-président sur RTL. "J’aurai l’occasion dans les prochains jours de faire des propositions très précises". Nicolas Sarkozy a précisé avoir une réunion prévue ce lundi soir sur le sujet avec le Premier ministre François Fillon.
"La France ne laissera pas tomber son industrie sidérurgique", a-t-il répété. Dans le contexte de crise, "la demande d’acier baisse", a-t-il expliqué. "On est donc là dans un problème conjoncturel et non pas dans un problème structurel", a-t-il estimé.
Il a souhaité "que le groupe Arcellor-Mittal fasse les investissements pour que ce haut fourneau puisse repartir". "J’estime qu’il doit pouvoir repartir au deuxième semestre de cette année", compte-tenu des prévisions économiques, a-t-il ajouté.