Visite du président chinois au Panama : signature d’une vingtaine d’accords bilatéraux

Le président chinois Xi Jinping et son homologue panaméen Juan Carlos Varela ont présidé une cérémonie de signature d’une vingtaine d’accords bilatéraux en matière diplomatique, commerciale, d’infrastructures, de tourisme, de coopération pour le développement, et de commerce maritime.

Le président chinois a conclu lundi soir une visite officielle d’un peu moins de 24 heures au Panama, autrefois chasse gardée des États-Unis et aujourd’hui pièce essentielle dans la stratégie de Pékin pour étendre son influence en Amérique Latine.

"En seulement un an et demi, les relations bilatérales ont connu un fort essor", s’est félicité le président Xi, pour qui le Panama et la Chine ont engagé une "coopération pour construire en commun la +Nouvelle route de la soie+".

"Nous soutenons cette initiative en reconnaissant la nécessité d’un monde plus connecté dans lequel notre pays (…) jouera un rôle de premier plan", a répondu le président panaméen.

"Le Panama unit deux océans et votre visite consolide notre pays comme à la fois le bras commercial et la porte d’entrée de la Chine en Amérique Latine", a-t-il dit à son invité.

Les autorités panaméennes se sont félicitées du souhait de la Chine de faire du Panama sa plateforme logistique pour développer son commerce, ses investissements et sa diplomatie en Amérique Latine.

Les atouts du Panama dans cette stratégie sont sa stabilité politique, sa position géographique, son canal, ses infrastructures portuaires et aéroportuaires, son économie dollarisée et un système financier en croissance annuelle de 5%, fort d’une centaine de banques.

Tout cela "est très attractif" pour "la Chine comme pour d’autres puissances", se félicite Severo Sousa, président du Conseil national de l’entreprise privée (Conep).

La Chine est d’ores et déjà le deuxième client du Canal de Panama, derrière les États-Unis. Elle est en outre le principal fournisseur de marchandises distribuées en Amérique Latine depuis la zone franche de Colon, au débouché du canal sur la côte atlantique.

Les deux pays, qui négocient un traité de libre échange, espèrent bien engranger des millions de dollars d’investissements de Pékin en infrastructures.

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