Le régime a également annoncé la suspension des vols entre les deux pays en raison d’une présumée « conspiration internationale » contre le Venezuela.
La cérémonie d’investiture a commencé peu avant midi (heure locale – 16 GMT) dans le siège de l’Assemblée législative en présence d’un seul chef d’Etat étranger, celui de Cuba, ce qui dénote un rejet quasi-général des leaders de la région du maintien au pouvoir de Nicolas Maduro, malgré sa défaite aux dernières élections présidentielles devant le candidat de l’opposition, Edmundo Gonzalez, reconnu comme le président élu du pays.
La fermeture de la frontière avec le Colombie restera en vigueur jusqu’au lundi prochain, a précisé le régime.
La veille, les forces du régime avait kidnappé pendant quelques heures la leader de l’opposition Corina Machado au sortir d’un meeting pour exiger le respect des résultats électoraux.
Elle a été libérée jeudi dans la soirée après une levée de bouclier au niveau international pour son enlèvement par le régime.
Depuis six mois, la communauté internationale ne cesse de demander au régime de Maduro de présenter les PV des bureaux de vote pour prouver sa victoire aux élections du 28 juillet.
L’instance chargée des processus électoraux n’a jamais voulu publié les PV, alléguant avoir été victime d’un « piratage massif » de ses serveurs et s’est contentée d’affirmer que le vainqueur du scrutin était Nicolas Maduro.
Depuis fin juillet dernier, le régime a accentué sa campagne de répression contre ses opposants et contre les militants des droits de l’homme, ce qui a amené la Commission interaméricaine des droits de l’Homme (CIDH) de qualifié cette campagne de « terrorisme d’Etat ».