Un nouveau sommet européen jeudi consacré à la crise sanitaire et aux relations transatlantiques
Les dirigeants européens discuteront des relations transatlantiques avec le président américain Joe Biden qui sera l’hôte du sommet par visioconférence.
Le marché unique, la transformation numérique, la situation en Méditerranée orientale, les relations avec la Russie et le rôle international de l’euro figurent également à l’ordre du jour.
«Je suis ravi que nous puissions accueillir virtuellement le président Biden jeudi soir, qui partagera son point de vue sur notre future coopération», a affirmé le président du Conseil de l’UE Charles Michel dans sa lettre d’invitation adressée aux chefs d’État et de gouvernements européens.
Concernant le covid-19, il a relevé que la priorité absolue de l’Europe est d’accélérer les campagnes de vaccination. À cette fin, a-t-il expliqué, les travaux en cours pour stimuler la production de vaccins, augmenter les livraisons et garantir plus de transparence et de prévisibilité des approvisionnements doivent être intensifiés. Il sera également question d’aborder les certificats de vaccination et la dimension internationale de ces documents controversés.
S’agissant de la Méditerranée orientale, Charles Michel a indiqué que le sommet envisage, en vue de la prochaine réunion en présentiel de juin, d’intensifier l’engagement européen avec la Turquie de manière progressive.
Il a, par ailleurs, souligné que la pandémie de la Covid-19 a rendu les arguments en faveur de la transition numérique de l’UE encore plus forts et précipite la nécessité d’une industrie européenne résiliente et plus aiguë.
La crise sanitaire, a-t-il ajouté, a aussi montré à quel point le marché unique est crucial pour les économies européennes.
Sur le digital, a affirmé, M. Michel, «nous voulons renforcer notre ambition. Nous voulons trouver le bon équilibre entre la construction de notre souveraineté numérique et le maintien d’une économie ouverte, tout en veillant à ce que personne ne soit laissé pour compte».
Le sommet planchera à la fin de ses travaux sur les moyens de renforcer le rôle international de l’euro.