« En raison des programmes d’essais menés par d’autres pays, j’ai demandé au ministère de la Guerre de commencer à tester nos armes nucléaires sur un pied d’égalité », a écrit M. Trump sur son réseau « Truth Social », précisant que « le processus débutera immédiatement ».
Le chef de l’exécutif américain a, par la même occasion, réaffirmé la prééminence des États-Unis dans ce domaine, soulignant que le pays disposent du « plus grand arsenal nucléaire au monde ».
Interpellé sur la nature exacte des essais envisagés, le président américain n’a fourni aucun détail, alors que Washington demeure signataire du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires (TICE).
Il a toutefois justifié sa décision par l’intensification de la course aux armements. « S’ils procèdent à des essais, j’imagine que nous devons en faire également », a-t-il déclaré aux journalistes à bord d’Air Force One, l’avion présidentiel.
À propos du calendrier et des sites concernés, il s’est limité à indiquer que « cela sera annoncé » et que les États-Unis « disposent de sites » adaptés.
Les États-Unis avaient mis fin à leurs essais nucléaires explosifs en 1992. En juin dernier, dans le cadre de la campagne pour l’élection présidentielle de 2024, l’ancien conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump, Robert O’Brien, avait publiquement encouragé le président républicain à reprendre les essais nucléaires s’il remportait le scrutin.
Selon l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (SIPRI), la Russie dispose actuellement de 4.309 ogives nucléaires déployées ou stockées, contre 3.700 pour les États-Unis et environ 600 pour la Chine. Ces données n’incluent pas les ogives destinées au démantèlement ou à la destruction.
