L’attaque a été menée par un drone piégé et a coûté la vie à un civil et blessé douze autres personnes, indique l’agence de presse syrienne.
De son côté, l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) a confirmé le tir estimant qu’il pourrait s’agir d’un obus ou d’une attaque de drones par des factions rebelles, positionnées dans des zones voisines.
Cette attaque intervient deux jours après des bombardements russes qui ont fait sept morts, dont quatre enfants, dans la région d’Idleb, dernier grand bastion jihadiste et rebelle du pays.
Environ la moitié de la province d’Idleb, ainsi que des pans des provinces d’Alep, de Hama et de Lattaquié sont contrôlées par Hayat Tahrir al-Cham, ex-branche syrienne d’Al-Qaïda.
En mars 2020, la Russie et la Turquie ont conclu une trêve qui concerne Idleb et des zones voisines. Cette trêve tient toujours malgré les attaques sporadiques des deux parties, y compris la poursuite des frappes aériennes russes.
Depuis son déclenchement en 2011, le conflit syrien a tué environ un demi-million de personnes, dévasté les infrastructures et provoqué le plus vaste déplacement de population depuis la seconde guerre mondiale.