La veille, l’OSDH, qui s’appuie sur un large réseau de militants et de sources médicales en Syrie, avait comptabilisé 80 morts, dont six femmes et trois enfants, indiquant qu’ils avaient péri dans des bombardements, des combats et des exécutions sommaires. L’organisation avait diffusé des vidéos dans lesquelles apparaissent des corps au visage sauvagement torturé ou mutilé. Une militante de la région de Damas a affirmé que plusieurs personnes avaient été frappées à la tête avant leur exécution.
Les États-Unis sont "atterrés" par les informations faisant état d’un nouveau "massacre" attribué aux forces du régime de Bachar el-Assad, a affirmé lundi le porte-parole de la Maison-Blanche évoquant Jdeidet al-Fadl. Jdeidet al-Fadl est proche de Daraya, fief rebelle dans la banlieue de Damas qui subit d’intenses bombardements. Les troupes du régime syrien cherchent à tout prix à empêcher l’entrée des rebelles à Damas en bombardant intensément les poches rebelles dans la périphérie de la capitale.