
L’ambassadeur français à l’ONU, Gérard Araud, a immédiatement salué dans un communiqué "un événement extraordinaire puisque la Russie a enfin décidé de sortir de son inaction et de nous présenter une résolution sur la Syrie". "Le texte qui nous est présenté est un texte qui mérite évidement beaucoup d’amendements car il est déséquilibré. Mais c’est un texte sur la base duquel nous allons négocier", a-t-il ajouté.
Alors que selon l’ONU, plus de 5.000 personnes ont été tuées dans la répression des manifestations en Syrie depuis le mois de mars, le Conseil de sécurité n’a pas réussi jusqu’à maintenant à se mettre d’accord sur une résolution qui condamnerait le régime du président Bachar al-Assad.
La Russie, qui occupe ce mois-ci la présidence tournante du Conseil, a usé de son veto le 4 octobre pour torpiller un projet de résolution. La Chine avait également utilisé son veto.