Syrie : États-Unis, Turquie et France sommés de quitter le pays

Le chef de la diplomatie a demandé aux trois pays de quitter la Syrie et affirme que les réfugiés peuvent désormais regagner leurs lieux d’origine.

Walid al-Moualem, le chef de la diplomatie syrienne, a réclamé ce samedi 29 septembre à l’ONU que les forces militaires des États-Unis, de la Turquie et de la France quittent « immédiatement » la Syrie. Il a également appelé les réfugiés syriens à regagner leurs lieux d’origine dans le pays.

« Elles doivent se retirer immédiatement et sans aucune condition », a affirmé Walid al-Moualem devant l’Assemblée générale annuelle des Nations unies. L’homme dénonce une « coalition internationale illégitime dirigée par les États-Unis », déployée en Syrie « sous prétexte de combattre le terrorisme ».

Une situation « plus stable et sûre »
« La bataille contre le terrorisme est presque terminée », a d’autre part déclaré le ministre syrien en précisant que Damas n’en aura vraiment fini qu’après avoir « purgé (la Syrie) des terroristes et des présences étrangères illégales ». Pour Damas, « la situation aujourd’hui sur le terrain est plus stable et sûre » et « toutes les conditions sont réunies pour permettre le retour volontaire des réfugiés », a poursuivi Walid al-Moualem.

« La porte leur est grande ouverte » et « tous les Syriens à l’étranger peuvent revenir », a insisté le ministre en affirmant que « des milliers de réfugiés syriens à l’étranger avaient déjà entrepris ce retour ». « Le gouvernement syrien fera tout ce qui est en son pouvoir pour faciliter ce retour. Un comité spécial a été récemment créé pour les aider à revenir dans leurs lieux d’origine », a-t-il dit.

« Certains pays propagent des peurs irrationnelles »

La Syrie a demandé « une aide internationale » pour ce retour, mais « certains pays propagent des peurs irrationnelles, politisent une question qui ne devrait être qu’humanitaire », a déploré Walid al-Moualem, sans donner de nom.

Pour la reconstruction du pays, « la priorité sera accordée à nos amis ». Les autres « ne sont ni conviés ni les bienvenus », a-t-il martelé, alors que la Russie avait réclamé la veille à la même tribune de l’ONU une aide internationale pour contribuer à cette reconstruction. Les Occidentaux, États-Unis, France et Allemagne notamment, refusent toutefois toute aide notamment de l’Union européenne sans visibilité et réel engagement sur une solution politique.

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