« La cour d’appel a confirmé la condamnation, mais nous déposerons un recours devant la Cour suprême car nous sommes entièrement convaincus que le dossier est vide », a annoncé l’avocat Hashem Al-Jaali.
L’ex président soudanais a été déclaré coupable de « possession de devises étrangères » et de « corruption » après sa condamnation le 14 décembre par un « tribunal spécial », quelques mois après sa destitution par l’armée, en avril, suite à une contestation populaire inédite.
En décembre, le juge Al-Sadeq Abdelrahmane avait expliqué que l’ex-président serait placé dans un centre correctionnel pour personnes âgées car, selon la loi, toute personne ayant plus de 70 ans ne peut être placée en prison.
El-Béchir est également sous le coup de deux mandats d’arrêt, émis en 2009 et 2010 par la Cour pénale internationale (CPI), pour « crimes de guerre », « crimes contre l’humanité » et « génocide » au Darfour, où 300.000 personnes ont été tuées et des millions d’autres déplacées, en raison d’un conflit qui a éclaté en 2003.