Séoul, Washington et Tokyo tiennent un exercice de défense antimissile
Selon l’agence de presse sud-coréenne Yonhap, cette manœuvre a eu lieu alors que les trois pays ont renforcé leur coordination de sécurité après le tir par Pyongyang, mercredi, d’un missile balistique intercontinental (ICBM) à combustible solide « Hwasong-18 ».
L’exercice a impliqué trois destroyers équipés du système Aegis, le ROKS Yulgok Yi I, l’USS John Finn des Etats-Unis et le JS Maya de la Force maritime d’autodéfense du Japon, d’après l’armée sud-coréenne.
Dans le cadre d’un scénario de lancement d’un missile balistique par la Corée du Nord, l’exercice s’est concentré sur la mise en pratique des procédures de détection et de suivi d’une cible de missile balistique simulée par ordinateur, et sur le partage d’informations.
“Cet exercice a permis de renforcer les capacités de réaction de nos forces armées contre les missiles balistiques et d’améliorer la coopération de sécurité entre la Corée du Sud, les Etats-Unis et le Japon”, a fait savoir un officiel de la marine sud-coréenne, cité par Yonhap.
“En se basant sur le système de réponse puissante de l’armée et la coordination trilatérale, nous répondrons efficacement aux menaces nucléaire et balistique de la Corée du Nord”, a-t-il ajouté.
Le dernier exercice tripartite de défense antimissile organisé par les trois pays remonte au mois d’avril. Il s’agissait de la quatrième manœuvre de ce type sous l’administration du président sud-coréen Yoon Suk Yeol, qui s’efforce de renforcer la coopération trilatérale.
La Corée du Sud et les Etats-Unis ont également organisé des exercices aériens conjoints jeudi, impliquant un bombardier stratégique américain B-52H.