Selon le Comité d’enquête russe, ces magistrats, dont le procureur de la CPI, Karim Khan, « ont rendu des décisions illégales (visant à) arrêter le Président de la Fédération de Russie et la Commissaire aux droits des enfants ».
« Une enquête pénale a été ouverte », a indiqué le Comité dans un communiqué, estimant que « la poursuite pénale est évidemment illégale, puisqu’il n’y a pas de motif de responsabilité pénale ».
Le Comité a également rétorqué que Vladimir Poutine, en tant que chef de l’État, « jouit de l’immunité absolue vis-à-vis de la juridiction des États étrangers ».
Karim Khan, le procureur de la CPI, est visé aux motifs d’avoir « engagé des poursuites pénales à l’encontre d’une personne notoirement innocente, combinée à l’accusation illégale d’avoir commis un crime grave ou particulièrement grave », ainsi que de « préparer une attaque envers un représentant d’un État étranger ».
Vladimir Poutine est accusé par la CPI, basée à La Haye aux Pays-Bas, de crime de guerre pour la « déportation » de milliers d’enfants ukrainiens dans le cadre du conflit entre Moscou et Kiev.
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, avait qualifié de « nulle et non avenue » l’émission de ce mandat d’arrêt, soulignant que la Russie n’est pas membre de la CPI et ne reconnaît donc pas la compétence de ce tribunal.