Le NEU, plus grand syndicat de l’éducation au Royaume-Uni, a indiqué plus de 90% des enseignants ayant pris part au vote se sont déclarés en faveur de cette grève, qui vient s’ajouter aux multiples débrayages dans les services publics britanniques.
« C’était une décision vraiment difficile à prendre pour nos membres. Ils ne veulent pas se mettre en grève. Ils veulent être dans les classes, à faire ce qu’ils font le mieux, enseigner et encourager les enfants et les jeunes. Mais c’est notre dernier recours », a ajouté le syndicat.
Toutes les écoles ne seront pas affectées simultanément par ces débrayages, qui vont concerner des régions différentes du pays en fonction des jours, sauf le 1er février, qui concernera 23.400 écoles d’Angleterre et du Pays de Galles, a détaillé le NEU. Le pays, plombé par une crise du coût de la vie, connaît un mouvement social inédit depuis plusieurs mois, avec d’autres débrayages lancés par les salariés de la poste (Royal Mail), des transports ferroviaires et du système public de santé (NHS).