Le FMI alerte sur les risques de la fragmentation géoéconomique
« Le seul coût à plus long terme de la fragmentation des échanges pourrait osciller de 0,2 % de la production mondiale dans un scénario de fragmentation limitée à près de 7 % dans un scénario sévère, soit à peu près l’équivalent de la production annuelle combinée de l’Allemagne et du Japon », a-t-elle prévenu avant d’ajouter certains pays pourraient voir des pertes allant jusqu’à 12 % du PIB si le découplage technologique est pris en compte.
Pour la dirigeante du FMI, l’alternative face à la fragmentation est « une approche pragmatique » qui permet de se focaliser sur les domaines où la coopération est essentielle afin d’atteindre des objectifs communs, en l’occurrence le commerce, la dette et l’action climatique. Pour ce faire, Mme Georgieva a souligné l’impératif de renforcer le système commercial international, d’aider les pays vulnérables à faire face à la dette et d’intensifier l’action climatique.