Destitution du président coréen Yoon Suk Yeol

La Cour constitutionnelle a confirmé vendredi à l’unanimité la motion de destitution contre le président coréen Yoon Suk Yeol, quatre mois après sa tentative manquée d’instaurer la loi martiale dans la nuit du 3 au 4 décembre.

Dans un arrêt accablant lu en 23 minutes par son président Moon Hyung-bae, la Cour a estimé que les actions de Yoon Suk-yeol avaient « violé les principes fondamentaux de l’État de droit et de la gouvernance démocratique ».

Yoon Suk-yeol « ne s’est pas contenté de déclarer la loi martiale mais a commis des actes qui ont violé la Constitution et la loi, notamment en mobilisant les forces militaires et policières pour empêcher l’Assemblée nationale d’exercer son autorité ».

 

Ce conservateur de 64 ans arrive au pouvoir en 2022 en remportant la présidentielle, fort de sa réputation d’ancien procureur superstar.

Le 3 décembre 2024, il décrète la loi martiale à la surprise générale pour protéger la Corée du Sud des « forces communistes nord-coréennes » et d' »éliminer les éléments hostiles à l’Etat » en dénonçant une « dictature parlementaire » de l’opposition, du jamais vu depuis les années 1980.

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