Présentation de prototypes pour le mur de Trump à la frontière du Mexique

Huit prototypes pour le mur géant promis par le président américain Donald Trump à la frontière du Mexique ont été présentés jeudi à San Diego par les autorités migratoires.

"La phase de construction des prototypes est finalisée. La police des frontières (CBP) va maintenant tester et évaluer les produits finis", ce qui devrait prendre un à deux mois, d’après un communiqué du CBP.

Le gouvernement américain avait annoncé fin août avoir sélectionné quatre entreprises pour construire des prototypes de murs en béton renforcé.

"Les murs aux frontières se sont révélés très efficaces dans notre stratégie de sécurité pour empêcher l’entrée illégale de personnes et de drogues", a commenté Ron Vitiello, rapporteur adjoint du CBP, cité dans le communiqué.

Les murs s’inscrivent dans ces opérations de protection de la zone frontalière qui comprennent des patrouilles routières, des faisceaux lumineux et des technologies de surveillance, précise le communiqué.

Le président Trump a promis pendant sa campagne électorale de faire construire un mur sur 3.000 kilomètres de frontière avec le Mexique pour lutter contre l’immigration illégale. Environ un tiers de la frontière comporte déjà une forme de barrière ou un mur, comme c’est notamment le cas aux alentours de San Diego.

Le pensionnaire de la Maison Blanche avait aussi assuré que le Mexique paierait pour la construction de ce mur même si le gouvernement mexicain s’y refuse catégoriquement.

L’administration Trump a proposé d’inscrire dans le budget 2018 1,8 milliard de dollars pour démarrer la construction du mur, qui pourrait coûter jusqu’à 20 milliards de dollars.

La frontière américano-mexicaine est l’une des plus dynamiques au monde. Rien qu’au poste de San Ysidro à San Diego, le plus actif de la planète, plus de 65 millions de personnes arrivent depuis le poste frontière de Tijuana chaque année.

"Les murs s’escaladent (…) et s’ils deviennent trop hauts on peut aussi les trouer ou creuser des tunnels", a fait valoir récemment Sergio Tamay, président de l’ONG d’aide aux migrants Border Angels. (afp)

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