Poutine dément toute répression après la présidentielle de dimanche

Vladimir Poutine, archi-favori pour retrouver son fauteuil au Kremlin, a promis ne de pas réprimer l’opposition au lendemain de l’élection présidentielle de dimanche, mais il a refusé de répondre favorablement à la tenue de législatives anticipées.

Lors d’un meeting à sa résidence proche de Moscou, le Premier ministre sortant a démenti toute tentative de répression. "Pourquoi devrais-je faire cela ? Je ne sais pas d’où viennent ces craintes. Nous ne prévoyons rien de tel", a affirmé Poutine, qui a été président du pays de 2000 à 2008.

Les autorités russes ont par le passé souvent eu recours à la manière forte contre les dissidents. Toutefois, lors des dernières manifestations organisées pour dénoncer des fraudes présumées lors des législatives de décembre et la mainmise de Poutine sur le pays, la police était présente en nombre mais n’est intervenue que très rarement.

De nombreux activistes de l’opposition craignent un changement d’attitude du Kremlin après les élections de dimanche et le début d’une répression à grande échelle.

L’ancien maître-espion du KGB a fermement démenti ces rumeurs.

"Au contraire, toutes nos propositions sont faites pour établir un dialogue avec tout le monde, ceux qui nous soutiennent comme ceux qui nous critiquent", peut-on lire dans une retranscription de son discours diffusé sur le site internet du gouvernement.

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